Le Canada accordera un statut légal et une résidence à environ 6 000 travailleurs au début de 2025. Qui bénéficie de cette mesure du gouvernement et comment postuler?
Le gouvernement du Canada annoncée récemment qui offrira un statut légal à environ 6 000 travailleurs sans papiers qui travaillent actuellement dans le secteur de la construction dans le pays.
Cette mesure, qui vise à faire face à la pénurie de main-d'œuvre dans la construction et à contribuer à résoudre la crise du logement au Canada, a été confirmée par Marc Miller, ministre de l'Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada.
Le ministre Miller a expliqué que la mesure fait partie d’un ensemble de trois actions concrètes conçues pour garantir une main-d’œuvre suffisante dans le secteur de la construction, un domaine qui a rencontré des difficultés en raison de la manque de travailleurs et le taux élevé de postes vacants.
Parmi elles, se distingue la résidence au Canada de jusqu'à 6 000 travailleurs sans papiers, qui, selon Miller, sont fréquemment exploités, reçoivent de faibles salaires et travaillent dans des conditions dangereuses.
Cette mesure permettra aux travailleurs sans papiers, qui vivaient auparavant dans l'illégalité, de sortir de l'ombre et de continuer à travailler avec des droits et de la dignité.
Légalisation et résidence au Canada en 2025
La première des trois mesures proposées par le gouvernement canadien est la création d'un conseil tripartite qui comprendra des représentants du gouvernement fédéral, des syndicats de la construction et de l'industrie de la construction.
Ce conseil évaluerait les besoins en main-d'œuvre dans le secteur et proposerait des moyens d'assurer une main-d'œuvre qualifiée, en tenant compte des immigrants déjà présents dans le pays travaillant dans ce domaine et en leur délivrant des papiers afin qu'ils puissent ensuite demander leur résidence au Canada.
La deuxième mesure consiste à accorder le statut légal aux travailleurs sans papiers qui travaillent déjà dans le secteur de la construction.
Cela leur permettra d'obtenir leur résidence permanente, ce qui leur donnera la possibilité de continuer à travailler sans problèmes juridiques.
Avec cette action, le gouvernement cherche à régulariser les travailleurs qui, bien qu'étant arrivés dans le pays sans permis de travail, ont contribué de manière significative à l'économie du pays.
Enfin, le ministre Miller a expliqué que la troisième mesure permettra aux apprentis étrangers du secteur de la construction de terminer leurs études sans avoir besoin d'un permis d'études.
Cette mesure, qui est entrée en vigueur le 7 mars 2025 et sera en vigueur pendant deux ans, aidera les apprentis à acquérir les compétences nécessaires pour contribuer plus rapidement aux projets d'infrastructure.
Selon un rapport du Banque Royale du Canada (RBC), le taux de postes vacants dans le secteur de la construction a atteint 5,1 au troisième trimestre de 2023, l’un des plus élevés de l’industrie canadienne.
De plus, il est prévu que 330 000 travailleurs du secteur prennent leur retraite dans les 10 prochaines années, ce qui aggravera encore la pénurie de main-d'œuvre.
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