La Garde côtière a confirmé que l'opération s'est déroulée à quelque 56 kilomètres au nord du Cap-Haïtien, à la suite d'une alerte émise par une patrouille aérienne du Service des douanes et de la protection des frontières (Customs and Border Protection).
Le bateau, d'une longueur d'environ 10 mètres, était dangereusement surchargé.
Une opération des autorités américaines a abouti à l'arrestation de 99 personnes à bord d'un fragile navire qui a été intercepté au nord de Miami alors qu'il faisait route vers les îles Turks et Caicos.
Le garde-côte Seneca a été chargé d'intercepter le navire, en coopération avec d'autres agences fédérales.
La situation mettait gravement en danger la vie des occupants, qui ne disposaient pas des équipements de sécurité adéquats.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'opération Sentinel Watch, une stratégie de la Homeland Security Task Force - Southeast, qui maintient des patrouilles constantes dans les détroits de Floride, le passage de Mona, le passage du Vent et d'autres itinéraires migratoires clés dans les Caraïbes.
Avertissement des autorités : "Ne mettez pas votre vie en danger".
"La migration illégale sur des bateaux instables et sans conditions minimales est extrêmement dangereuse. Ne sautez pas à la mer pour vous faire refouler", a averti le capitaine de corvette Brent Pearson, représentant des garde-côtes à l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince.
Une fois à bord du garde-côte, les détenus reçoivent des soins de base : de l'eau, de la nourriture, des premiers soins et un abri temporaire.
Une procédure d'identification est alors engagée afin de les expulser vers leur lieu d'origine ou de départ.
Une politique migratoire claire : ceux qui entrent par la mer seront renvoyés
Les garde-côtes rappellent que toute personne tentant d'entrer sur le territoire américain par voie maritime de manière irrégulière est susceptible d'être refoulée.
Cette politique est appliquée sans exception et répond à des règles de migration vieilles de plusieurs décennies.
Depuis le début de l'année fiscale en cours, le 1er octobre, au moins 412 personnes ont été expulsées dans des circonstances similaires. Ce chiffre, bien qu'inférieur à celui des années précédentes, montre que le flux migratoire dans cette partie des Caraïbes reste actif.
Une crise régionale qui ne s'arrête pas
La pauvreté, l'insécurité et la crise politique qui sévissent dans de nombreux pays des Caraïbes continuent de susciter des tentatives désespérées pour atteindre le continent américain ou ses territoires. Les bateaux surchargés, dépourvus de conditions de sécurité minimales, représentent un drame humain qui continue de se dérouler au large des côtes.
Selon les données officielles, le flux de migrants arrivant par la mer aux États-Unis a légèrement diminué depuis le début de l'année. Mais les autorités assurent que les opérations continueront d'être renforcées pour éviter les tragédies en mer.
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