La Direction de la Santé Publique de La Havane a confirmé, par une note officielle et en raison de la répercussion de l'affaire sur les réseaux sociaux, le décès il y a quelques jours d'un jeune homme de 26 ans, avec une déficience visuelle et autisme, dans la municipalité havanaise de Cotorro. Mais la version officielle diffère de celle de la famille du défunt.
Selon les autorités, une commission a été créée pour enquêter sur les faits dénoncés, car la famille affirme que l'ambulance demandée n'est jamais arrivée à temps, bien que le jeune homme était déjà très gravement malade.
Ce rapport officiel indique que depuis la fin juin, la mère a été invitée à hospitaliser son fils qui présentait un tableau de « fièvre, diarrhées et vomissements ». Mais elle a refusé, à deux reprises, de l’hospitaliser. Néanmoins, ils affirment que le traitement médical a été poursuivi à domicile.
«Le 13 juillet est de nouveau évalué en raison de la présence de selles diarrhéiques, des examens sont réalisés au policlinique qui s’avèrent anormaux et il est décidé de le transférer», lit-on dans la note officielle de Santé de La Havane. Ils indiquent ensuite qu’il a été transféré à l’hôpital.
Il est reçu par l'équipe de garde de l'institution, son état clinique s'aggrave et il présente ensuite un arrêt cardio-respiratoire, les manœuvres de réanimation cardiopulmonaire sont effectuées sans réponse et le patient décède à 18h00, expliquent.
Ils concluent que lors d'une visite effectuée au domicile, ils ont pris connaissance de l'insatisfaction concernant la qualité de l'attention du personnel de l'équipage de l'ambulance qui a transporté le patient du policlinique à l'hôpital. Ils disent que cela a été vérifié et, par conséquent, les mesures appropriées seront prises.
LA VERSION FAMILIALE SUR LA MORT DU JEUNE AUTISTE DU COTORRO
La situation critique du jeune homme a été rapidement divulguée par la mère du garçon sur ses réseaux sociaux. Sur son mur Facebook, la dame implorait l'arrivée d'une ambulance et montrait la photo de son fils en mauvais état, attendant au policlinique de Cotorro.
La mère d'Andy Agüero, Maritza Barrios, dénonçait qu'elle se trouvait au policlinique Rafael Valdés du Cotorro depuis des heures du matin en attente d'une ambulance, son fils avait alors une hémoglobine très basse et saignait. Elle a dit que la docteure avait appelé l'hôpital plusieurs fois, mais rien n'arrivait.
“Vino una hace un momento con un caso y no se lo quiso llevar, la señora y la doctora le pidieron un troquel para ponerle otro suero y ni eso nos dejaron”, precisó en horas de la mañana esa madre. Luego clamó para que no lo dejaran morir.
“Se me va a morir mi hijo. No tengo cómo llevármelo por mis propios medios. ¡NECESITO UNA AMBULANCIA, SE ME MUERE MI HIJO! Espero que tomen conciencia. Por favor, necesito ayuda urgente, una ambulancia”, concluía. Horas después actualizaba con la muerte del joven de 26 años.
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Je crois à la version de la mère, car mon père a été laissé mourir il y a 5 ans à l'hôpital National, et malgré toutes mes exigences, mes pleurs, mes supplications, c'était en vain, au final les médecins se sont mis d'accord pour dire un mensonge sur la cause du décès, ils se couvrent tous et se justifient, que Dieu les pardonne d'être si corrompus et inhumains.
Tout d'abord, je regrette la douleur de cette mère cubaine, que Dieu apporte la paix à son cœur. Ceci est une liste noire de plus pour notre Zèbre. Jusqu'à quand tant de souffrance et de négligence?
Je regrette de voir ces nouvelles et de savoir qu'il y a des membres de la famille qui, au milieu de leur malheur, ont le temps de diffuser par les médias et de dénigrer le système de santé.
Porque espero que se agravara para llevarlo al policlinico?
La version de la mère est vraie, comme elle le dit, c'est ainsi que les choses se sont passées.
Ce sont des choses qui arrivent ici et ensuite tu vois les ambulances vides passer dans toute La Havane, comme on voit aussi les bus et les chefs emmenant leurs épouses dans des voitures d'entreprises d'État pour faire des choses qui n'ont rien à voir avec le travail, et ils remplissent leur bouche en disant qu'il n'y a pas de pétrole.
Je ne doute pas du tout de cela. Les ambulances ont toujours été un talon d'Achille, maintenant avec la situation que nous avons de toutes sortes, j'imagine le désespoir de cette mère. Cette ambulance qui a refusé son aide mérite qu'on se mette à la place de cette dame et de son fils! Et que lorsqu'on réclame ce type de service, ils répondent avec une rapidité immédiate comme lorsque d'autres « personnes » le demandent. Assez de justifications, ce n'est pas ce qui résout un problème. Je dis cela dans l'espoir que nous nous améliorions à cet égard. Cela doit être très douloureux de passer par tout cela.?
Je crois à la version de la mère, car pour transporter ma mère très gravement malade à l'hôpital Lénine, fatiguée de demander une ambulance, ils promettaient qu'ils viendraient et rien, j'ai dû appeler plusieurs personnes du parti, réclamer avec véhémence pour qu'ils réagissent.
Le Gouvernement donnera toujours sa version différente en évitant les responsabilités, mais la vérité est unique et elle est là. Beaucoup de personnes décèdent prématurément à cause du manque d'ambulances, qui existent comme tout dans ce pays, mais s'il y a des ressources pour acheter des voitures pour la police et pour le tourisme, il n'y a pas de budget pour sauver des vies. Ça suffit déjà!! Patrie et Vie, putain.