Avocat clarifie la situation des Cubains avec parole, la Loi d'ajustement et les possibles expulsions aux États-Unis

Le sujet du parole pour les Cubains aux États-Unis a suscité de nombreuses inquiétudes, notamment en ce qui concerne la possibilité de faire face à une expulsion accélérée sous le nouveau gouvernement.

Selon l'avocat en immigration et constitutionnaliste Ángel Leal, les Cubains entrés dans le pays avec un parole ne devraient pas courir un risque immédiat d'expulsion, à condition de remplir certaines exigences et de bénéficier de la Loi d'ajustement cubain après avoir passé un an et un jour sur le territoire américain.

Le risque de révocation du parole et de l'expulsion accélérée

L'avocat a expliqué à AmericaTeVe Miami que «si revocan el parole y tienen menos de dos años en el país, pueden enfrentar un proceso de deportación expedita a menos que soliciten una entrevista de miedo creíble». 

La clé réside dans la compréhension que le parole est une admission conditionnelle dans le pays et, par conséquent, peut être révoqué discrétionnairement par les autorités migratoires. Cependant, l'avocat a souligné que « ce n'est pas mon attente que les Cubains bénéficiant du parole humanitaire soient la cible de ces mesures, puisque la Loi d'Ajustement Cubain reste en vigueur ».

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Un des points les plus importants est que les Cubains entrés avec un parole peuvent bénéficier de la Loi d'Ajustement Cubain après un an et un jour, ce qui leur permettrait d'obtenir la résidence permanente. Dans ce contexte, l'avocat recommande à ceux qui se trouvent dans cette situation de « revoir leur cas avec un expert en immigration et d'envisager de demander l'asile comme protection supplémentaire en cas d'éventualité ».

Cas spécifiques et recommandations légales

Lors d'une séance de questions-réponses, une Cubaine a exposé son cas : elle possède une I-220A, est mariée à un citoyen américain et est dans le pays depuis trois ans. Elle a demandé si elle devait poursuivre son processus de résidence aux États-Unis ou assister à l'entretien programmé à La Havane. La recommandation de l'avocat a été claire : « Il est important d'informer La Havane qu'elle poursuivra le processus aux États-Unis afin d'éviter l'annulation de la demande ».

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Un autre aspect important est la relation entre les antécédents judiciaires et la possibilité de perdre des avantages migratoires. Par exemple, Leal explique qu'« un DUI n'est pas un crime contre la morale, mais peut disqualifier une personne de certains avantages migratoires comme le TPS ou le DACA ». De plus, il avertit que « si une personne est en liberté conditionnelle et reçoit un DUI, elle peut faire face à la révocation de sa liberté et à une possible détention ».

Alors, que peuvent faire les Cubains avec un parole?

Le panorama migratoire aux États-Unis est en constante incertitude, c'est pourquoi les Cubains bénéficiant d'un parole doivent rester informés et prendre des mesures pour protéger leur statut. Selon l'avocat Leal, « le gouvernement pourrait révoquer discrétionnairement le parole, mais la priorité des autorités ne semble pas être les Cubains qui attendent d'ajuster leur statut en vertu de la Loi d'Ajustement Cubain ».

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En résumé, les étapes recommandées pour les Cubains avec parole incluent :

  1. Consulter un avocat spécialisé en immigration pour évaluer votre dossier.
  2. Demander l'application de la Loi d'Ajustement Cubain après un an et un jour dans le pays.
  3. Éviter les problèmes juridiques pouvant mettre en danger votre statut.
  4. Si nécessaire, demander l'asile dans la première année de séjour aux États-Unis.
  5. Suivre de près tout changement dans la politique migratoire.

 

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