La révocation du parole humanitaire pour les Cubains, Vénézuéliens, Nicaraguayens et Haïtiens pourrait mettre en danger d'expulsion ceux qui sont entrés aux États-Unis sous ce bénéfice.
Selon un courriel de ICE (Service de l'Immigration et du Contrôle des Frontières) cité par Univisión Miami, les personnes qui sont entrées par un point d'entrée, que ce soit par frontière ou aéroport, pourraient voir leur statut annulé.
« Les agents de ICE ont l'ordre de mettre ces personnes en processus de renouvellement accéléré », indique le document. Cela signifie que les migrants concernés recevraient une notification pour se présenter devant les autorités migratoires et, en fonction de leur cas, pourraient faire l'objet d'une expulsion immédiate.
Comment ces migrants seront-ils notifiés?
Le processus de notification serait effectué par différents moyens. « Ils vous appellent par téléphone, par courrier ou par message texte », a expliqué l'avocate Rosaly Chaviano Monteagudo. Cependant, jusqu'à présent, aucune date n'a été fixée pour la suspension de ces paroles pour les bénéficiaires de Cuba, Nicaragua, Venezuela et Haïti.
La révocation de la benefit dépendra de la capacité du gouvernement à arrêter et à interviewer les personnes concernées. « Il faut d'abord lui faire une petite interview, et si cette personne dit qu'elle a peur de retourner dans son pays, alors il faut lui faire une interview crédible », a précisé l'avocate.
Ceux qui sont entrés par le programme CBP One et n'ont pas de demande d'asile ou d'autre avantage migratoire en cours pourraient courir le risque d'être expulsés sans procédure détaillée. De plus, les migrants protégés par la Convention contre la Torture pourraient être envoyés dans un pays tiers au lieu d'être renvoyés dans leur pays d'origine. « S'il y a un pays tiers qui les accepte, ils seront envoyés là-bas », a indiqué Chaviano Monteagudo.
Dans le cadre de la demande de relance du parrainage humanitaire, il est prévu que cette mesure soit réexaminée par le Département de la sécurité intérieure. Cependant, jusqu'à présent, aucune date précise n'a été communiquée concernant une éventuelle décision. Les médias ont indiqué que ce changement pourrait être mis en œuvre à la mi-mars.
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